En continuité du Gardon de Mialet (VC-4), c’est le Gardon de Sainte-Croix qui ouvre la route à notre tronçon, pour cette traversée des vallées cévenoles où le calcaire a progressivement fait place au schiste. L’habitat dans cette vallée (comme dans l’ensemble des Cévennes) est très dispersé: on trouve de nombreux hameaux et mas dans les valats perpendiculaires à la vallée, et seul Sainte-Croix peut revendiquer le titre de «village-rue».
Réseau secondaire. Trafic faible.
Quelques «magnaneries» en bord de route. Il s’agit d’habitations hautes, dont le dernier étage était consacré à l’«éducation» (l’élevage) des vers à soie entre le 17ème et le 19ème siècle. C’est la nature du terrain, pentu et difficilement constructible, qui amenait à bâtir une annexe en hauteur et non à côté de l’habitation principale.
Le nom de la Vallée Française remonterait entre le 5ème et le 8ème siècle, alors que la région constituait une avancée des Francs dans un territoire principalement wisigoth.
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