Découvrez ce qui fait la personnalité de ce massif: son relief doux parsemé de chaos granitiques, ses clochers de tourmente, ses plaines humides et sa végétation buissonnante très diversifiée: landes couvertes de callunes et genêts, graminées et fleurs sauvages colorent le paysage selon la saison. La traversée de cet espace préservé est une expérience particulière, à tenter si vous avez choisi la version Route de la Margeride.
Après la descente sur le Pont-de-Montvert, c’est le versant nord (l’ubac) du Bougès qui vous attend, en passant par une mince bande de trois petits plateaux (les «chams» ou «cans») qui font face au Mont Lozère, puis une traversée boisée et une arrivée à Florac, capitale des Cévennes.
Sur la crête du Mont Lozère, vous pouvez profiter d’un moment de tranquillité (mais pas de baignade) à l’étang de Barrandon, accessible via un sentier pédestre assez caillouteux.
Le Pont-de-Montvert
Situé idéalement entre la montagne du Bougès et le Mont Lozère, Le Pont-de-Montvert est passage obligé pour les troupeaux en transhumance depuis les plaines du Languedoc pour rallier les estives. Son pont (du 17ème_siècle) surmonté d’une tour de péage en est encore une trace.
Un petit crochet par Grizac en rebord de plateau, face au Bougès. L’architecture granitique est aussi prépondérante ici, mais ce n’est pas le seul aspect intéressant du hameau. Sa ferme fortifiée est aussi le berceau de la famille des Grimoard, dont le futur Urbain V, 6ème pape en Avignon.
«L’Hôpital»… rien qu’au nom du hameau, nous voilà propulsé dans le monde de l’Ordre des Hospitaliers. C’est au 12ème_siècle que la commanderie hospitalière de Gap Francès s’est installée sur ces terres données par le baron de Tournel. Les bâtiments de la commanderie ont été détruits lors de la guerre des Camisards, mais on peut encore y voir des éléments d’architecture, et l’Ordre est resté propriétaire des terres d’estive sur le Mont Lozère jusqu’à la Révolution Française.
Le Bougès fait la jonction entre le granite du Mont Lozère (encore présent sur l’ubac, son versant Nord) et le schiste des vallées cévenoles (sur l’adret, son versant Sud).
La «tourmente», c’est ce mélange de vent et de neige, cette tempête qui fait perdre les sens, tourner en rond pendant des heures et mourir de froid à quelques mètres d’un endroit habité. Les clochers dans la région servaient donc à guider les habitants dans la tourmente…
Maitre Vidal était un riche propriétaire, qui faisait paitre ses troupeaux de brebis sur le Mont Lozère à la belle saison. Une année, il tomba amoureux d’une fille du village des Sagnes, et lui fit la cour durant plusieurs semaines. L’été arrivait à sa fin et ses bergers s’inquiétèrent: il ne faudrait pas être pris dans les premières tempêtes de la saison… Ce fut malheureusement le cas pour notre amoureux éperdu, qui mourut dans une tourmente. Ses chiens se réfugièrent dans les anfractuosités d’un chaos granitique et survécurent à l’hiver, mais la faim les rendit fous… Devinez sur la carte où se situe ce chaos?
la GTMC emprunte une longue montée sur single assez technique. Cette montée est déjà réputée difficile en VTT (sans bagages).
Partie assez technique sur single.
De manière générale, monter par les pistes sur le Mont Lozère est très difficile. La variante que nous vous proposons ici (via Les Sagnes) fait passer le gros du D+ sur une petite route locale. Après Les Sagnes, vous aurez encore 4-5 km de pistes et singles assez engageants (vous devrez très probablement pousser votre monture de temps en temps) mais notre alternative gravel reste moins difficile que la trace officielle de la GTMC. Par contre, une fois atteinte la Croix Vidal (et de retour sur la trace officielle), la trace est juste splendide et super roulante jusqu’à atteindre la D20. c’est pour nous un tronçon assez iconique de la GTMC.
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