La première partie de ce tronçon suit le cours du Tarn, d’abord sur pistes, puis sur la D907B. À partir du vallon fertile d’Ispagnac et Quézac, vous entrez progressivement dans les gorges du Tarn, encore timides mais déjà pleines de surprises. La petite incursion en rive gauche à hauteur de Montbrun vous permettra de découvrir le petit hameau troglodytique de Castelbouc et les ruines de son château. Retour sur la départementale jusque Sainte-Énimie, qui fait partie des Plus Beaux Villages de France et dont la visite est l’occasion parfaite pour faire une pause avant de passer peu à peu des flancs arborés aux paysages steppiques du Causse Méjean.
C’est sur cette montée (au dénivelé très constant et raisonnable) que vous aurez les plus belles vues sur les Gorges du Tarn. Il n’est pas toujours évident de s’arrêter pour profiter du paysage, mais le Belvédère du Saltadou vous en offre la possibilité, avec la vue sur le village de Saint-Chély-du-Tarn et le Cirque de Pougnadoire.
L’arrivée sur le Causse marque le début d’une parenthèse dans le temps et l’espace, un autre monde, principalement constitué de pelouses et prairies sèches à l’air de steppe, résultat du pastoralisme et du climat rude. Si vous faites cette traversée en saison touristique, vous serez frappé par le contraste entre le grouillement des gorges et le calme du Causse, avec cette impression d’être seul au monde, ou sur une autre planète.
Entre Nivoliers et la Bégude Blanche, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir des chevaux de Przewalski, qui semblent parfaitement intégrés dans ce paysage de steppes mongoles. N’hésitez pas à faire un crochet par le centre d’accueil du Villaret pour en apprendre plus sur ces chevaux sauvages en cours de réintroduction dans leur milieu naturel.
Le Chaos de Nîmes-le-Vieux, étendue de rochers dolomitiques aux formes surprenantes, hérissés sur près de 4km. Un sentier d’interprétation à partir de L’Hom vous permet de découvrir et comprendre le site.
Avant d’être connue pour son eau minérale, Quézac attirait déjà les foules, grâce à la découverte par un paysan d’une petite statuette, la Vierge Noire de Quézac, qui délivra la population de plusieurs maux. Quézac devint donc un lieu de pèlerinage, et le pont enjambant le Tarn fut construit sur ordre du pape Urbain V, pour en faciliter l’accès aux pèlerins.
À Castelbouc, la légende raconte qu’au temps des croisades, le Seigneur du château étant le seul homme resté sur ces terres, il décida de satisfaire les désirs de chaque femme qui se présenterait à lui. Le pauvre ne résista pas à la durée des croisades et mourut d’épuisement. Lorsque son âme s’envola, on vit planer sur la tour un énorme bouc. Mais le nom provient peut-être de l’inaccessibilité des ruines du château, que seules les chèvres pouvaient atteindre.
Fondé dès l’époque gallo-romaine, le village de Sainte-Énimie s’est d’abord appelé Burlatis avant d’être renommé en l’honneur d’une princesse mérovingienne, sœur du «bon roi Dagobert». Atteinte de lèpre (ce qui l’arrangeait bien pour éviter un mariage qu’elle redoutait), Énimie fut envoyée à Burlatis dont la source devait la guérir. Et ce fut le cas, mais temporairement: chaque bain dans la Burle la soulageait, mais elle retombait malade en s’éloignant de la source. Elle décida donc d’y rester, et fonda un monastère autour duquel se développa le village actuel. Elle est aussi connue pour avoir vaincu le Drac, dragon légendaire enseveli sous les roches du Pas de Soucy…
Montée sur le Causse dangereuse (même en VTT).
Monotrace trop technique.
Environ 1,5km après Nivoliers, grosse montée aux forts pourcentages et sur une piste très cabossée. VOus devrez poussez votre vélo sur plusieurs centaines de mètres. Mais la récompense est grande car les 5kms suivants sont magnifiques.
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