Nous nous sommes fait plaisir pour vous proposer cette version Route qui traverse les Gorges du Tarn et le Causse Méjean. C’est loin d’être la voie la plus rapide pour rallier Florac à Vébron mais nous ne pouvions pas passer à côté de tout ce qu’il y a à vous montrer.
Ce tronçon commence par une montée sur le Causse Méjean depuis Florac, suivie d’une descente par Montbrun jusqu’au hameau troglodytique de Castelbouc, une double occasion de profiter de vues exceptionnelles sur les vallées du Tarnon et du Tarn, et un premier effet waouw en découvrant le contraste du paysage aride du Causse.
Sur la D907B, vous entrez progressivement dans les Gorges du Tarn, dont les falaises sont particulièrement impressionnantes entre Sainte-Énimie et Les Vignes: aux Détroits (le passage le plus resserré des Gorges), au Cirque de la Baume et au Pas de Soucy, chaos rocheux né d’effondrements des falaises environnantes (le dernier aurait eu lieu seulement en 1800). Le Tarn s’y faufile en filets bouillonnants, il n’est pas possible de passer cet obstacle sur les eaux de la rivière.
C’est parti pour la seconde ascension du Causse Méjean, d’un niveau de difficulté équivalent à celle de Florac. Ne manquez pas les ruines du château de Blanquefort, qui se confondent avec les rochers et où vous pourrez faire une pause pour profiter de la vue sur les gorges.
Vous arrivez dans la zone la plus boisée du Méjean, mais après La Parade, vous entrez dans la partie plus aride et steppique du Causse, dont vous longerez la bordure à plusieurs reprises… avec vue sur les Gorges de la Jonte et le Massif de l’Aigoual, qui vous attend pour la suite du voyage!
Envie de mettre les bras à contribution? Le tronçon entre Sainte-Énimie et Les Vignes est parfait pour troquer le vélo contre un canoé ou kayak et sillonner les Gorges à l’abri du trafic routier.
Sur la rive gauche du Tarn, plusieurs hameaux (Hauterive, La Croze) isolés du mauvais côté de la rivière, et inaccessibles par la route.
Une visite de l’Aven Armand pour découvrir l’invisible du monde souterrain.
On raconte que sous le chaos rocheux du Pas de Soucy se trouve le tombeau du Drac, dragon facétieux et maléfique qui détruisait chaque nuit l’église que Sainte-Énimie faisait bâtir. Aidée par Saint Ilère, elle parvient à coincer le Drac dans le fond des gorges et invoque Dieu pour l’aider. Celui-ci répond à son appel en détachant un pan de falaise, le «Roque Sourde» qui tombe sur le monstre et l’ensevelit à jamais.
Les Vignes, La Malène, Sainte-Énimie… une succession de villages un peu trompeuse. Jusque 1904 aucune route ne les reliait, seule la rivière faisait office de voie de communication et de transport de marchandises. La vie des habitants s’articulait entre la gorge et le causse, trouvant là une parfaite complémentarité dans les pro-ductions et les matériaux.
Maisons de pierre qui se fondent dans le décor, clapas (tas de pierres formés pour dégager une zone cultivable), mégalithes, chaos dolomitique de Nîmes‐le‐Vieux. Sur le Causse Méjean, tout est pierre. Les arbres sont rares, surtout à l’est, l’eau de surface inexistante. Pour trouver de l’eau, il faut regarder sous ses pieds, dans le calcaire où elle a creusé un réseau dense et invisible, communiquant avec la surface par les « avens », portes d’entrée d‘un monde souterrain surprenant…
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