Après un petit tour sur l’ancienne voie ferrée qui reliait Tournemire au Vigan, on entre dans le vif du sujet en escaladant le Serre de la Lavande, point culminant du Larzac à environ 925 mètres d’altitude. C’est au Puech du Bassel (916m) que vous aurez la vue la plus ouverte sur l’ensemble du plateau. Jusqu’au hameau de Gaillac, les dénivelés se suivent (et ne se ressemblent pas), mais la suite du parcours jusqu’à La Couvertoirade est nettement moins sportif et vous permet de rallier l’ancienne cité templière sur des sentiers typiquement caussenards au milieu des buis et à l’écart de la civilisation.
La Couvertoirade, c’est l’occasion rêvée pour faire une pause au milieu des vieilles pierres. Aujourd’hui classée parmi les Plus Beaux Villages de France, elle garde les traces de l’installation des Templiers et des Hospitaliers depuis le 12ème siècle. En la quittant, n’hésitez pas à regarder en arrière: vous aurez de magnifiques vues sur le village, avec le Moulin de Redondel en surplomb.
Pour rejoindre Le Caylar, des sentiers plus vallonnés vous feront faire un petit détour par Le Cros, au milieu des chaos dolomitiques ruiniformes qui parsèment une grande majorité du Nord du territoire.
Au Caylar, ne manquez pas la vue à 360° depuis le belvédère du Roc Castel: vous verrez clairement la distinction entre le milieu rocailleux du Nord du Larzac (que vous venez de traverser) et la frange de terres cultivées au Sud (qui marquera la fin de votre traversée du plateau). Les derniers kilomètres de ce tronçon se font sur de paisibles petites routes de campagne, à l’ambiance nettement moins minérale.
Petit bonus à cette fin de tronçon: pour rejoindre le tracé Route, nous commençons déjà une petite incursion sur les pistes et sentiers de l’Escandorgue, petit massif volcanique très boisé qui composera l’essentiel du dernier tronçon.
Au Caylar, la vue à 360° depuis le sommet du roc Castel, et l’étrange arbre sculpté au centre du village.
Un petit crochet pour visiter la grotte de Labeil (l’entrée se fait dans le hameau) ou simplement profiter du panorama sur le Cirque de Labeil. Il faut pour cela redescendre à flanc de roche (et remonter, au retour) mais le paysage sauvage et minéral en vaut absolument la peine.
Les Templiers ne se sont pas installés à La Couvertoirade par hasard: un rocher qui permettait d’établir un château défensif, au milieu de terres cultivables traversées par la draille du Languedoc… tous les éléments étaient réunis!
L’ancienne voie ferrée n’est pas encore entièrement aménagée: après Sauclières, vous passerez par un long tunnel sans éclairage ni lumière naturelle. La petite route goudronnée qui passe à proximité ne rejoint pas la voie ferrée, si vous voulez éviter le tunnel, vous devrez passer par la D7.
La descente entre la Serre de la Lavande et Gaillac est très caillouteuse et pentue, il vous faudra peut-être mettre pied à terre…
Les sentiers empruntés sur le Larzac ont un profil davantage VTT que gravel (sentiers assez pierreux plutôt que larges pistes en terre).
Monotrace trop technique qui demande trop souvent de pousser le vélo.
De manière générale et comme dit plus haut, les pistes du Causse du Larzac sont très caillouteuses et sont mentalement difficiles. Pour ceux qui ne craignent pas d’être secoué trop longtemps, nous laissons la trace orginale car elle permet de voir un causse très sauvage donnant un sentiment de grande liberté.
Vous êtes actuellement hors-ligne
Cookie name | Active |
---|---|