Une succession de petites routes bucoliques au profil (très) inconstant (des pointes à plus de 12-13 %), à travers les pâturages humides du haut plateau. Des paysages très souvent ouverts, avec une végétation basse, mais quelques passages plus boisés, notamment sur la D288. Il y a de la grimpette pour gravir le Serre de Piéfaud, mais les vues entre Lespic et Mazan l’Abbaye valent l’effort.
Les magnifiques ruines de l’Abbaye cistercienne de Mazan, qui font aujourd’hui partie de l’itinéraire artistique de la ligne du partage des eaux (les cercles dorés ne sont pas d’origine).
L’abbaye a été construite dans un mélange de granit et de pierres volcaniques au 12ème siècle, au « Mas d’Adam » à l’origine du toponyme actuel. Elle a connu un fort développement et son apogée peu avant la Guerre de Cent ans (entre le 14ème et le 15ème siècle), lorsqu’on dut la fortifier – il reste des vestiges d’enceinte et une tour pour en témoigner. L’abbaye décline ensuite pour n’avoir plus que 6 moines présents au moment de la révolution, mais c’est surtout au milieu du 19ème siècle que le bâtiment se dégradera… On décide alors de construire une nouvelle église, moins froide et humide, en utilisant les pierres de l’abbaye ! Les habitants du village suivront cet exemple et l’abbaye sera progressivement dépecée et détruite.
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