Une découverte des collines boisées du Pays de Berg (les toponymes nous le rappellent bien) dans un milieu à la fois végétal et aride : les cours d’eau du Bas Vivarais, à l’instar de la Vallée de l’Ibie proche, sont souvent à sec, et de leur cours on ne voit que le lit pierreux.
Villeneuve de Berg, on le devine à son nom, est plus récente que St Andéol de Berg, dont on trouve des traces de peuplement dès le néolithique, et de façon permanente à partir du 7ème siècle. Ce sont les Burgondes, peuple germano-celtique qui donna le nom de « berg » (montagne) à ces collines boisées. Au 13ème siècle, le roi de France et l’abbé de Mazan s’accordent sur la création d’une « ville neuve » qui permettra de faire régner la justice sur le Bas-Vivarais : Villeneuve de Berg nait ainsi sous forme de ville fortifiée. Il reste quelques vestiges de cette époque, mais ce sont surtout les hôtels particuliers des siècles suivants, et les balcons en ferronnerie qui sont typiques de Villeneuve.
C’est aux travaux d’Olivier Serres, originaire de Villeneuve de Berg qu’on doit au 18ème siècle le développement de la sériciculture dans les Cévennes. Cela fait plus de cent ans que cet agronome issu d’une riche famille de drapiers a exposé ses méthodes pour produire la soie de mûrier à grande échelle. L’hiver 1709, rude au point de geler les châtaigniers des Cévennes, pousse la population à se diversifier et commencer à planter des muriers pour l’ « éducation du ver à soie ».
Ce tronçon est très vallonné, mais il est plus accessible en allant vers Alba et non l’inverse (quelques passages sont très pentus et demandent de l’attention même en descente).
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