Un tronçon époustouflant de beauté dans un paysage ouvert et granitique qui fait penser à son proche voisin le Mont Lozère. On a l’impression de surfer sur les crêtes montagneuses, de survoler les vallées cévenoles au milieu des nombreux rapaces qui peuplent le plateau de Montselgues.
Aux Cayres, des cailloux de deux sortes : le menhir planté par l’homme à l’époque néolithique, et les blocs de granite dessinés par l’érosion.
Un petit détour par le hameau du Petit Paris, où les chaos granitiques se confondent avec les maisons anciennes. Les chaos granitiques que vous voyez ici ont été formés en plusieurs étapes. Le granite étant une roche particulièrement peu souple, les mouvements de terrain provoquent facilement des fissures. L’eau y pénètre, provoque de l’érosion douce ou de la gélifraction, faisant éclater encore le granite sous l’effet du gel. De cette érosion nait l’ «arène granitique», les particules plus fines qui seront emportées par le vent ou le ruissellement, dégageant progressivement les blocs de granite intacts.
La crête qui surplombe cette route de corniche était une draille très fréquentée pour rallier le Puy-en-Velay, le menhir du Cayre n’est pas le seul (mais c’est le plus accessible sans faire de détour puisqu’il est visible depuis la route).
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