En partant d’en haut, on passe progressivement d’une route de plateau à une descente en vallée. Ce n’est pas tout de suite la Baume (la rivière prend sa source sur le flanc du Tanargue, entre Loubaresse et Valgorge), mais il y a déjà cette belle continuité de panoramas avec des vues plongeantes sur les serres. En descendant dans la vallée, le paysage est moins ouvert : selon la saison vous le trouverez boisé ou minéral. Mais ce n’est pas fini : une fois sur la D203, la vallée devient Gorge minérale et sauvage.
Une gorge, surtout à des saisons où la végétation a perdu ses plumes, a toujours un aspect « minéral ». Mais les roches ne sont pas toujours les mêmes, parfois même dans une seule et même vallée. Ici, le long de la Beaume, on trouve surtout du granite en longeant le flanc du Tanargue, du schiste et du grès entre le Pont du Gua et Joyeuse, et le calcaire du Gras si vous décidiez de prolonger hors-tronçon sur la continuité de la rivière.
Une légende attribue à Charlemagne le choix du nom de « Joyeuse ». Lors d’un retour d’Espagne en 802, il aurait monté un campement en bord de Beaume et, lors d’une partie de chasse, égaré sa fidèle épée « Joyeuse » (la fameuse « Chanson de Roland » en fait d’ailleurs mention). Soulagé qu’un de ses soldats retrouve et ramène son épée, il lui aurait fait don des terres pour qu’il y construise un château et un domaine, sous le nom de Joyeuse.
Le Château et la Tour de la Recluse à Joyeuse, mais surtout les petites ruelles et les fameux « goulajous » (passages étroits et couverts).
Le trafic est assez limité sur la majeure partie de cette orange, mais comme pour les autres vallées parallèles de ce territoire, nous vous conseillons le sens de la descente.
CA-3, CA-6, CA-7, CA-9, CA-11, CA-12, GRA-4, MA-7, MA-8
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